Des propositions de l'Assurance maladie pour la santé mentale et la psychiatrie

Publication - 12 juillet 2018

"Le rapport que l’Assurance Maladie adresse chaque année au Parlement, conformément aux dispositions de la loi du 9 août 2004, porte, au-delà des différentes problématiques abordées d’une année à l’autre, une même conviction profonde : pour préserver notre système de santé, nous devons l’améliorer en nous appuyant sur une ligne directrice : la qualité des soins dans toutes ses dimensions. Cela passe par une transformation, parfois profonde, de son organisation, de ses pratiques et de ses modes de régulation."

 

Chapitre portant sur la santé mentale

pp. 83-123

 

Proposition 1 : Pour les personnes souffrant des pathologies psychiatriques les plus sévères, créer une offre de soins médicaux ciblée et qualitativement adaptée, en coordination avec les autres structures de soins primaires et secondaires

 

Proposition 2 : Adapter les campagnes et actions de prévention cardiovasculaire et de dépistage des cancers aux spécificités des populations souffrant de maladies psychiatriques, et cibler ces populations à haut risque

 

Proposition 3 : Prendre en compte la fréquence et la gravité des pathologies somatiques des personnes hospitalisées en établissement psychiatrique dans l’affectation de la dotation annuelle de financement de ces établissements

 

Proposition 4 : Introduire des indicateurs relatifs à la pertinence de la prescription des psychotropes dans la Rémunération sur objectif de santé publique (ROSP) des médecins traitants

 

Proposition 5 : Dans le cadre d’un partenariat avec l’ensemble des acteurs, définir une stratégie pour améliorer la pertinence des prescriptions de psychotropes chez les personnes ayant un trouble bipolaire, en particulier pour réaffirmer la place du lithium en tant que thymorégulateur de première ligne

 

Proposition 6 : Mettre en place une cohorte de personnes ayant un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) afin de pouvoir suivre au long cours dans le SNDS la qualité de la prise en charge de cette pathologie sur l’ensemble du territoire ainsi que les risques liés à l’utilisation du méthylphénidate

 

Proposition 7 : Expérimenter, en lien avec l’ATIH, la possibilité de chainer les données d’activité des Centres médico-psychologiques (CMP) et si possible celles des acteurs du champ médicosocial, avec celles du SNDS afin de lever certaines zones d’ombre dans les parcours de soins des personnes ayant une pathologie psychiatrique.


Vous pouvez consulter le rapport dans son intégralité ci-dessous

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses

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